17 février 2014
Anabase
à S.
Quand j’aurai du bonheur couru toutes les routes
adoré la beauté sous les plus hautes voûtes
fait fleurir le pardon sur tout charnier
changé en graine tout denier
je reviendrai hanter les bords de cette mare
où l’hiver comme en un grimoire
dont l’encre ne sèche jamais
triste griffonne chaque jour la même énigme
J’en chercherai en vain la raison et la rime
puis je m’endormirai tremblant comme une feuille
Alan Bathurst dialogue avec Les cris du silence
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