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Dialogues dans les Bordures
26 février 2014

Sable

 

Ce que la mort écrit elle ne sait le lire

ce qu’elle déchiffre elle ne sait le dire

ce qu’elle dit

seul l’entend

l’enfant

tandis que l’écureuil occupe la scène

ronde comme un tronc coupé

De la sciure dans le cirque

ou dans le panier

tu savais la finalité

en connaissais-tu l’origine

la mort est donc insuffisante

qu’il nous faille la seconder

 

Alan Bathurst. Dialogue avec Nuit dernière et avec Dernière nuit

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Commentaires
E
Vanité<br /> <br /> <br /> <br /> À l’ombre du gravier j’ai bâti l’ineffable<br /> <br /> Et l’ai pourvu de sons, de couleurs, de parfums ;<br /> <br /> J’ai floué le néant comme un château de sable<br /> <br /> Éveille en toi la farandole des embruns.
E
Je crois reconnaître une allusion au Septième Sceau. Du reste M. Bathurst semble nourri du cinéma de Bergman. J'aime ici la référence au spectacle vivant, qui a ce pouvoir exorbitant de jouer la mort. Tout théâtre est mise à mort, toute mise à mort est théâtre. Mise à mort ne veut pas dire simple tuerie, pauvre tuage.<br /> <br /> Dont acte.
J
Pas de commentaire sur Sable. Ce qui roule dans le sable, ou dans la sciure c'est la raison. Poème circulaire sans évasion possible. Finitude au corsage généreux.
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